Les 4 éléments

Ces quatre éléments « considérés comme principes constitutifs de tous les corps Â» .
Il apparaît naturel d’illustrer par des propos, la philosophie des quatre éléments dans leurs relations avec le verre. Il semble que nous puissions, en passant des expériences positives aux expériences esthétiques, montrer en mille exemples l’intérêt passionné de la rêverie pour de beaux solides qui « posent Â» sans fin devant nos yeux, pour de belles matières qui obéissent fidèlement à l’effort créateur…

Les 4 éléments

Au travers des 4 éléments les origines du verre, magie de ces sculptures ou objets de cristal capteur de lumière contenant les quatre éléments.

LA TERRE
L’origine du  verre remonte à la nuit des temps, dans cette terre privilégiée du Moyen-orient, où l’homme, pour la première fois, de nomade est devenu sédentaire. Il lui faut vivre, survivre s’organiser, découvrir les principes de la terre cuite pour les premiers objets utilitaires, ceux du métal et enfin, le verre.
L’artiste conçoit et maîtrise l’œuvre pour un style de vie et de matérialité, Maria LUGOSSY. Il évoque les véritables créations artistiques originales et se rapproche du monde vivant par leurs formes et leur identité visuelle.
il parvient enfin à se fondre dans la totale et unique réalité, la divinité, seul solide véritable : la Terre.

L’EAU
En physique, le verre est un liquide solidifié.
Grâce à cela, le créateur commence à appréhender la réalité unique et conceptuelle, d’abord en abordant la fluidité de ce liquide alchimique par ce qu’il a de plus imprécis : liquide, translucide ou couleur de miel, fontaine de transformation et de pureté, Yan ZORITCHAK.
Merveille pour nos  yeux, nous voyons le verre se transformer en chef-d’œuvre source limpide incolore, ou nuancée d’émaux.
Il éveille en nous des émotions vibrantes dès que nous contemplons l’œuvre en devenir.

L’AIR
La réalité apparente étant purement illusoire elle n’a aucune matérialité : l’Air.
Indispensable au souffle de l’émotion et à la philosophie de l’artiste se traduisant par une perception de force, de légèreté, d’intensité, d’exaltation. Transparence à la lumière dans toutes les directions de l’espace. L’air, devient la touche finale à la perception des formes, du mouvement, des vibrations sensoriels de l’œuvre, Steven WEINBERG.

LE FEU
Jadis on fondait le verre dans des fourneaux à ciel ouvert , puis la technique s’est progressivement améliorée, et il existait dès l’époque romaine des types de four très perfectionnés.
Après une manipulation expérimentale des matériaux, l’artiste Jean-Claude NOVARO. peut changer la pierre en un cristal transparent clair et lumineux capteur de transfigurations, dans le feu de ses réflexions philosophiques.
Le feu du créateur verrier qui s’engage sur le chemin de la perfection commence donc par brûler en lui les images de la réalité illusoire, déclanchant l’élément catalyseur de la transformation.

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